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Jibrîl (sur lui la paix) est venu au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) alors qu’il jouait avec des enfants. Il le prit, l'allongea sur le dos, lui ouvrit sa poitrine, ôta son cœur et en sortit un morceau de chair puis a dit : " Ceci est la part de Satan te concernant ! "
Jibrîl (sur lui la paix) est venu au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) alors qu’il jouait avec des enfants. Il le prit, l'allongea sur le dos, lui ouvrit sa poitrine, ôta son cœur et en sortit un morceau de chair puis a dit : " Ceci est la part de Satan te concernant ! "
Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée), relate : « Jibrîl (sur lui la paix) est venu au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) alors qu’il jouait avec des enfants. Il le prit, l'allongea sur le dos, lui ouvrit sa poitrine, ôta son cœur et en sortit un morceau de chair puis a dit : " Ceci est la part de Satan te concernant ! " Ensuite, il le lava avec de l’eau de Zamzam, dans un récipient en or, puis il le rassembla en un tout et enfin il le remit à sa place. Les enfants s’empressèrent alors d’aller chez sa mère [de lait] - c’est-à-dire : sa nourrice - et lui dirent : " Certes, Muḥammad a été tué ! " Alors, ils se dirigèrent tous vers lui et [entre-temps] sa couleur avait changé. » Anas a dit : « Certes, je voyais la trace de cette cicatrice sur son torse ! »
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Jibrîl (sur lui la paix) est venu au Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu’il était encore un jeune enfant alors qu’il jouait avec d’autres enfants. Il le prit, l’allongea sur son dos, ouvrit sa poitrine, ôta son cœur et en ôta un caillot de sang épais qui constitue « la mère des méfaits et des désobéissances » dans le cœur. Ensuite, il a dit : « Ceci est la part de Satan te concernant si elle était réstée avec toi ! » Puis, il lava son cœur dans un récipient en or, avec de l’eau de Zamzam, il répara l’endroit de l’ouverture, il rassembla son cœur en un tout et enfin il remit celui-ci à sa place. Les enfants qui étaient en train de jouer avec lui se précipitèrent en allant chez sa nourrice Ḥalîmah et lui dirent : « Certes, Muḥammad a été tué ! » Alors, ils partirent tous vers lui et le virent qui avait changé de couleur. Anas - le rapporteur du hadith - qui n’a pourtant pas été présent au moment de cette histoire mais à qui on l'a transmise de manière ininterrompue, ou d’après des personnes dignes de confiance, sans l’ombre d’un doute, dit alors : « Je voyais la trace de cette cicatrice sur sa poitrine. » Et c'est une preuve supplémentaire indiquant que cette affaire fut dure et pénible, tant concrètement qu’abstraitement. Ce hadith, ainsi que ceux qui lui ressemblent, doivent être acceptés tels quels, sans s’y opposer par le biais d’une [quelconque] interprétation allégorique alors qu'elle n'est pas nécessaire. En effet, c’est une information de quelqu’un de véridique qui a été déclaré véridique et qui nous informe de la Toute-Puissance de l’Omnipotent, Gloire et Pureté à Lui.