Ce qu'il adviendra de vous après moi est une chose qui me préoccupe ; aussi, seuls les patients patienteront vis-à-vis de vous.

Ce qu'il adviendra de vous après moi est une chose qui me préoccupe ; aussi, seuls les patients patienteront vis-à-vis de vous.

[Abû Salamah, le fils de 'Abdurraḥmân ibn 'Awf (qu'Allah les agrée) relate que] ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) disait : « Ce qu'il adviendra de vous après moi est une chose qui me préoccupe ; aussi, seuls les patients patienteront vis-à-vis de vous ! ». Il dit : « ʽÂ’ishah dit ensuite : "Qu'Allah abreuve donc ton père de Salsabîl au Paradis !" » - elle parlait de 'Abdurraḥmân ibn 'Awf, qui s'était occupé des épouses du Prophète (sur lui la paix et le salut) en leur donnant un bien, dont on dit qu'il fut vendu pour quarante mille.

[Bon] [Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]

Explanation

Abû Salamah, le fils de 'Abdurraḥmân ibn 'Awf (qu'Allah les agrée) relate que ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée), la mère des croyants, a dit : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'est adressé à ses femmes en disant : "Je suis triste quand je pense à la situation qui sera la vôtre après ma mort et à la façon dont vous subsisterez, puisque je ne vous laisserai aucun héritage. Aussi, seuls les patients supporteront le fait de dépenser pour vous." » ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) dit ensuite à Abû Salamah : « Qu'Allah abreuve ton père, 'Abdurraḥmân ibn 'Awf, de la source du Paradis nommée Salsabîl ! » 'Abdurraḥmân ibn 'Awf (qu'Allah l'agrée) avait fait don aux femmes du Prophète (sur lui la paix et le salut) d'un verger qui fut vendu pour quarante mille pièces d'or.

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Le mérite des mères des croyants