Lorsque l’un d’entre vous se lève pour prier, il sera protégé si devant lui se trouve [un objet de la taille d’] une selle de chameau ; s’il n’y a pas devant lui [un objet de la taille d’] une selle de chameau, sa prière sera rompue par l’âne, la femme et le chien noir.

Lorsque l’un d’entre vous se lève pour prier, il sera protégé si devant lui se trouve [un objet de la taille d’] une selle de chameau ; s’il n’y a pas devant lui [un objet de la taille d’] une selle de chameau, sa prière sera rompue par l’âne, la femme et le chien noir.

Abû Dharr (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : "Lorsque l’un d’entre vous se lève pour prier, il sera protégé si devant lui se trouve [un objet de la taille d’] une selle de chameau ; s’il n’y a pas devant lui [un objet de la taille d’] une selle de chameau, sa prière sera rompue par l’âne, la femme et le chien noir." Je demandai alors : "Ô Abâ Dharr ! Quelle différence y’a-t-il entre le chien noir et les autres chiens, qu’ils soient rouges ou jaunes ? - Il répondit : Ô fils de mon frère ! J’ai posé au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) la même question que tu viens de me poser, et il m’a répondu : 'Le chien noir est un diable !'" » Et dans une version, rapportée par Ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père), il est dit : « La femme réglée (ou menstruée) et le chien rompent la prière. »

[Authentique] [Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Muslim]

Explanation

Lorsque le fidèle se lève pour prier, il fait en sorte de mettre devant lui ce qu'on appelle : une « sutrah » [un objet se posant comme obstacle entre lui et ce qui passe devant lui]. Cette dernière doit être d’une hauteur semblable à celle d’une selle de chameau, ce qui équivaut au 2/3 d’une coudée et elle doit être [posée] devant lui. S’il ne le fait pas, sa prière peut être rompue par trois éléments : La femme, et comme il est précisé dans la version d’Abû Dâwud, il s’agit de la femme réglée, c’est-à-dire : pubère ; l’âne ; et le chien noir. Lorsqu’il y a une « sutrah » devant lui, tout ce qui passe derrière elle ne peut lui porter préjudice, quand bien même ce serait l’un de ces trois éléments. ʽAbdullah ibn Aṣ-Ṣâmiṭ, le rapporteur du hadith, a dit : « J’ai dit : "Ô Abâ Dharr ! Quelle différence y a-t-il entre un chien noir et d’autres, qu’ils soient rouges ou jaunes ?" » C’est-à-dire : pourquoi ce chien a-t-il été spécifiquement désigné comme rompant la prière et pas les autres chiens ? « Il a répondu : "Ô fils de mon frère ! J’ai posé au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) la même question que tu viens de me poser, et il m’a répondu : 'Le chien noir est un diable !'" » Ici, la rupture de la prière signifie son annulation. C’est d’ailleurs l’avis juridique rendu par le Comité Permanent des savants d'Arabie Saoudite . Cependant, certains savants sont d’avis que la rupture de la prière signifie ici la rupture du recueillement dans la prière et la complétude de celle-ci plutôt que sa corruption et son annulation pure et simple.

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