Il nous arrive certes d'entrer chez nos gouverneurs et de leur dire le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux. - Il répondit : Nous considérions cela comme de l'hypocrisie à l'époque du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) !

Il nous arrive certes d'entrer chez nos gouverneurs et de leur dire le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux. - Il répondit : Nous considérions cela comme de l'hypocrisie à l'époque du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) !

Muḥammad ibn Zayd relate que des gens dirent à son grand-père `Abdullah ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) : « Il nous arrive certes d'entrer chez nos gouverneurs et de leur dire le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux. - Il répondit : Nous considérions cela comme de l'hypocrisie à l'époque du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ! »

[Authentique] [Rapporté par Al-Bûkhârî]

Explanation

Des gens sont venus voir `Abdullah ibn `Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) et lui ont dit : « Nous allons chez nos gouverneurs et leur tenons certains propos, puis, une fois sortis, nous disons le contraire ». Il dit : « A l'époque du Prophète (sur lui la paix et le salut), nous considérions cela comme de l'hypocrisie ». En effet, [ceux qui agissaient de la sorte] tenaient des propos mensongers et se comportaient comme des traîtres au lieu d'être de bon conseil. Il incombe plutôt à celui qui entre chez les gouverneurs, qu'il s'agisse d'émirs, de ministres, de présidents ou de rois, de leur parler en toute honnêteté.

Categories

L'hypocrisie, Le droit de l'imam envers ses sujets