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« Il n’est de divinité qu’Allah ! Malheur aux Arabes ! Un mal arrivera bientôt ! Aujourd'hui, le rempart de Gog et Magog a été ouvert comme ceci ! » Il fit alors un cercle avec son pouce et son index. Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Périrons-nous, alors qu’il y a parmi nous des…
« Il n’est de divinité qu’Allah ! Malheur aux Arabes ! Un mal arrivera bientôt ! Aujourd'hui, le rempart de Gog et Magog a été ouvert comme ceci ! » Il fit alors un cercle avec son pouce et son index. Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Périrons-nous, alors qu’il y a parmi nous des vertueux ? - Oui ! répondit-il, dès lors où le vice proliférera ! »
Zaynab bint Jaḥsh (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra [un jour] chez elle, angoissé, et dit : « Il n’est de divinité qu’Allah ! Malheur aux Arabes ! Un mal arrivera bientôt ! Aujourd'hui, le rempart de Gog et Magog a été ouvert comme ceci ! » Il fit alors un cercle avec son pouce et son index. Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Périrons-nous, alors qu’il y a parmi nous des vertueux ? - Oui ! répondit-il, dès lors où le vice proliférera ! »
[Authentique] [Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
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La mère des croyants, Zaynab bint Jaḥsh (qu’Allah l’agrée), relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra un jour chez elle le visage rouge, en disant : « Il n’est de divinité qu’Allah ! » Pour affirmer le monothéisme et apaiser les cœurs. Puis, il a averti les Arabes en disant : « Malheur aux Arabes ! Un malheur approche ! » Il expliqua alors que le malheur en question était qu’une petite ouverture avait été faite dans le rempart de Gog et Magog, une ouverture comparable à un cercle que l’on forme entre le pouce et l’index. Zaynab (qu’Allah l’agrée) a alors dit : « Ô Messager d’Allah ! Périrons-nous, alors qu’il y a parmi nous des vertueux ? » Il lui expliqua que le vertueux ne périt pas [dans l'absolu]. Il n'est que préservé et sauf. Cependant, [ici-bas] lorsque le vice prolifère, même les vertueux finissent par périr. Ainsi, lorsque les mauvaises actions et les viles œuvres se multiplient dans une société, même composée de musulmans, sans qu’on les réprouve, tous ses membres s’exposent alors au châtiment.